La délicatesse d’une fine pâtisserie sucrée qu’on ne peut résister. Voilà à quoi peut ressembler Na Yung. Sa personnalité se reflète dans son petit regard secret.  Une jeune femme aussi belle que l’image de son cœur. Elle possède un caractère doux et aimable, jamais au grand jamais elle ne vous jugera d’après votre apparence. Elle préfèrera vous laisser entreprendre les premières paroles.  Aucun regard d’hypocrite ou narcissique ne sortira d’elle. Cependant, ce n’est pas le genre de fille qu’on pourrait qualifier comme ‘Sainte’’, oui innocente et naïve, mais elle possède son caractère bien à elle. Confiante d’elle-même, elle peut marcher la tête haute sans ironie. Autonome et débrouillarde ‘’rouge’’ ne dépendra de personne pour l’aider dans certain domaine toutefois prise dans des situations téméraires, elle attendra un homme fort et galant pour venir à son secours.  Byeol est une personne de confiance et compréhensive qui porte un respect continuel au genre. Toujours à l’écoute, des fois un peu trop.  Malgré les qualités ennuyeuses qui se retrouvent plus haut, notre demoiselle ne porte pas toujours une paire d’ailes blanche.

Comme bien des princesses, fées au bon cœur. Na Yung cache en elle une part de noirceur. Non immense, mais bien faible. Notre petite cuisinière reste une personne compliquée. On croit que son petit sourire angélique ne cache aucune part de malice. Détrompez-vous !  Lors de vos visites dans son domicile ou son entreprise, vos yeux fonderont sous la précision de la propreté. Accros à la caractéristique de la propreté.  Elle refusera de voir une poussière trainer sur ses meubles.  Détestant tout ce qui peut inférer l’hygiène la rend perplexe. Perplexe oui, mais déranger non.  Aussi généreuse et polie, elle se fâche dès qu’on lève la moindre voix. Une vulgarité ou une critique nuisible peut vous permettre un petit coup sur la tête. Un coup sur la tête ne vous fera jamais aussi mal que son caractère imposant. Possessive et complexé en amour. Elle ne laissera aucune femme s’approcher  trop près de son petit bucheron.  Une jalousie peut détruire tout lien que vous tenez avec elle. Byeol ne se fâchera que dans de rare cas, y compris si on essaie de séduire l’homme à la hache. C’est pour cette raison, qu’elle est célibataire. Son trouble émotionnel lui apporte quelques fois des sauts d’humeur qui retombe rapidement vers la facette du petit ange. Bipolaire ! Il ne faut pas en douter.  Cependant, son domaine fétiche la change complètement.

Une fois à ces fourneaux on la perd. Souriante, chantant et laissant le monde gouté, elle souhaite la perfection en tout temps. Sa bouche qui ne cesse de lui supplier que de la sucrerie. Dans cette petite espace, elle ne laissera personne la déranger ou la juger. Un peu trop travaillante et même énergique. On pourrait voir son petit corps courir de gauche à droite. Sans jamais arrêter. La pâtisserie est son bonheur quotidien, son petit plaisir de la vie.

Une vie qui ne cesse de la surprendre. Chaque moment son caractère ne fait que continuer le chemin. Une nouvelle partie d’elle peut apparaitre et vous charmer comme vous dégoutez.

« Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !
— C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !
— C'est pour mieux courir, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
— C'est pour mieux écouter, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !
— C'est pour mieux voir, mon enfant.
— Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
— C'est pour mieux te manger. »

Une naissance est si douce et enjouée. Quelle famille ne porterait aucune joie au fond d’eux. Peut-être une famille ou l’amour n’est pas  présent !  Par chance, les Byeol attendaient si passionnément cette jeune brebis. Lors de la grossesse, les légendes du royaume ne cessaient d’être répétées. Une douce caresse sur le gros ventre rond, de petit baisé et une tendre chaleur. Le nourrisson ressentait l’amour même au fond de ce centre liquide.  Malgré, qu’elle n’avait pas encore montré le bout de son nez. Sa famille lui avait déjà prévu un bel avenir. Un avenir rempli de succès enfin, si on pouvait.

Le changement hivernal se fit le jour de sa naissance. Adieu hiver et bonjour magnifique printemps. Naissance de tous les temps, nouvelles créations de la nature. Le 21 mars 1991 le cheminement de la famille Byeol prit une courbe différente. Un diamant précieux lors fut offert. Une pierre aussi petite, mais charmante. Un enfant qui ne criait ni ne pleurait. Deux battements de paupières et un tendre sourire apparu. Un gargouillement qui répondait à la salutation de ses parents. En cette première journée de printemps à minuit et quinze, la flemme de bonheur se modifiât doucement pour prendre une nouvelle forme. L’amour paternel et maternel s’entreprit enfin.  

Un petit pas, deux fesses rondes sur le sol, deux mains et hop sur ses jambes pour reproduire un bruit de couche sur le plancher. Allez ! Il ne faut pas lâcher disait la voix. Le bambin avait beau essayer encore et encore, mais son popotin se retrouva toujours par terre. Une tragédie qui se fit recomposer par de nombreux câlins et embrassades.

Qui ne rêve pas d’avoir une famille unie ?  Quel beau foutoir ! Les premières années tous étaient digne des contes de fées ou plutôt les histoires d’Eliora. Si seulement ses parents avaient vécu le grand amour ! Hélasse la séparation se fit. L’homme de sa vie la quitta. Il rejoint une autre femme plus jeune. Une duchesse qui ressemblait à un vilain petit canard. Cette bonne femme tentait éperdument de prendre grâce dans le cœur de Na Yung, mais l’image qu’elle lui projetait était celle d’un gros canard tout noir. Sa pauvre mère conte à elle se livrait une bataille entre récupérer son homme et les larmes. La seule idée de voir ‘’Rouge’’ la dégoutait. Pour la cacher, elle lui offrit alors à ses douze ans une longue cape rouge. Cette bonne femme qui l’avait mis au monde lui tendait deux fois par semaine un panier de paille rempli par rebord d’aliment et boisson. Alors, qu’elle avait comme mission de rendre visite à sa mère-grand, Na Yung savait bien que sa mère pratiquait des parties de jambes en l’air avec de purs inconnus.
Comme tout avertissement, elle lui dit : Chaperon rouge, ne parle pas aux inconnus.

Douze ans, l’âge de la rébellion, les plus beaux âges sont à venir. Voulait-elle réellement écouter cette folle ! Il était hors de question ! Bien trop entêtée pour respecter cette petite demande bien simple !

Elle traversait la foret rempli de malice pour se rendre chez la femme qui avait le rôle de mère. Pendant cinq années, rien ne se passait. Quelques pervers sur la route. Rien de bien grave. Cependant, à ses seize ans tout changea. Elle apporte à la vielle femme : une baguette, un fromage, des raisins ainsi qu’une bouteille de vin, elle fut interpellée par un homme. Un homme oui, mais un homme-loup. Reculant de deux pas, surprise, son sourire s’élargit avant de le saluer. La discussion est si facile qu’ils prient un plaisir à se découvrir. L’inconnu, bien trop sage, lui demandait pourquoi traversait-elle une route aussi funeste. D’un simple haussement d’épaules, Byeol dit : le chemin agréable et les gens qu’ont croisent son pour la plus part du temps sympathique. Lui disant simplement au revoir, elle quitta le loup pour se rendre chez sa mamie.

Cognant une première fois elle dit hautement : c’est votre petite fille le Chaperon Rouge, qui vous apporte un panier que mère vous envoie. Alors une voix répondit : tire la chevillette, la bobinette cherra. Entreprenant les mouvements qu’on lui avait indiqués, elle s’approche du lit remarquant quelques changements chez cette vieille femme, mais n’y prêta pas les moindres regards de plus. Toutefois, sa curiosité prit le dessus. La questionnant avec des réponses aussi étranges que les questions. Le loup sauta du lit en montant par-dessus. Commençant à la dévorer par magie. Un bucheron qui attendit les cris. Il  découvrit un loup après dévorer les jambes d’une jeune demoiselle. Dans un mouvement bien précis, la hache entra directement dans la tête. Byeol blesser suppliait qu’on sauve sa pauvre mamie. Le bucheron ouvrit le ventre gazouillait, du loup pour découvrir une grand-mère bien horrible. Une femme décède.

Mis sur observation après avoir été secouru. Na Yung resta au lit. Cheville bien recouverte, les blessures de morsures lui laisseront des cicatrices. Sa jeune mère ne vient que quelques jours après. Partie avec son amant du moment. Quel plaisir ! Sa guérison prise un moment, mais ‘’rouge’’ qui portait bien son nom ne quittait plus sa petite cape qui cache ses blessures. Préoccuper par sa vie, elle étudia la pâtisserie pour créer des délices et oublier ses souvenirs affreux. Si seulement, les marques sur ses jambes n’étaient pas présentes. Maintenant, le chaperon rouge est reconnu pour avoir survécus a l’attaque d’un loup, mais une fausse rumeur laisse entendre que sa grand-mère aurait survécu même-ci hélasse cette phase n’est que pur mensonge.